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7 avril 2006

Lait maternel...c'est pas du bidon!

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Le lait maternel est biologiquement actif, il nourrit le développement du cerveau du nourrisson et il est parfaitement
adapté à sa croissance.

Le lait maternel redevient à la mode (En 5 ans, selon le ministère de la Santé, le pourcentage de femmes "allaitantes " est passé de 44 % à 52%.) et c'est tant mieux. Il est - encore pour l'instant - inimitable et irremplaçable. Tous ses composés possèdent a priori (la science n'a pas mis à jour tous ses secrets) une utilité nutritionnelle ou immunitaire, y compris pour le développement du système nerveux central. Dans les années 1950, l'alimentation artificielle du nourrisson, essentiellement basée sur l'emploi du lait de vache, a pris de plus en plus de place. Cet usage a parfois eu des conséquences néfastes sur la santé du nourrisson, provoquant intolérance au lactose et allergie aux protéines par exemple. D'où, le besoin des fournisseurs de laits infantiles de multiplier les recherches sur la composition du lait humain et des laits animaux, nous permettant ainsi de les comparer…

Nourriture essentielle pour le cerveau

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Tous les mammifères sécrètent du lait pour leurs petits. Ce dernier, spécifiquement adapté à leurs besoins particuliers, sera leur nourriture exclusive pendant un certain temps. " Un veau double son poids de naissance en deux mois alors qu'un jeune enfant le double entre 5 à 6 mois, constate le Dr Michel Massol, professeur à l'Université de Toulouse (Aesculape, allaitement maternel et lait de vache, janvier-février 1998.). Le veau a donc besoin de trois fois plus d'éléments pour construire son squelette, de protides et de sels minéraux que l'enfant. Mais, le cerveau de l'enfant croît deux fois plus vite par rapport à son poids que celui du veau, imposant l'apport de certaines substances, galactose et acides gras d'un type particulier, deux fois plus important chez l'enfant. Les deux laits sont exactement adaptés, dans chaque espèce, à la croissance du bébé et du veau."
De plus, la composition du lait maternel s'adapte aux situations et évolue au cours de l'allaitement : " Le lait d'une maman de prématuré, poursuit le Dr Michel Massol, contient davantage d'acides gras à chaînes moyennes, plus facilement utilisables, que celui d'une mère dont l'enfant est né à terme. " L'évolution de sa composition au cours de l'allaitement est, elle aussi, tout à fait remarquable. Au bout de six mois, il contient de moins en moins de protéines et de plus en plus de lactose. Ceci, afin de permettre le bon développement du système nerveux central et la maturation des défenses immunitaires.

Enfin, des études ont montré que même en cas de malnutrition de la femme " les mères gardent une capacité de production en quantité suffisante et en qualité dans sa teneur en nutriments majeurs. Mais, avec une perte en vitamines (K,A, B2) et en magnésium ". Un seul petit bémol, il semblerait que dans nos pays riches, le statut nutritionnel déséquilibré de nombreuses jeunes femmes (régimes et alimentation industrielle) entraîne " des situations de subcarences en micronutriments dont les acides gras insaturés ". D'où l'intérêt de " bien" (L'alimentation de la femme enceinte et allaitante, Dr Jean-Pierre Ruasse, éd. Iprédis, 2002.) et non de " trop" s'alimenter pendant la grossesse et l'allaitement, en évitant surtout les restrictions en huiles insaturées (olive, tournesol, etc.). Et de ne pas oublier que les graisses stockées dans le corps de la mère pendant la grossesse seront utilisées ultérieurement pendant l'allaitement pour subvenir aux besoins du bébé.

Protéines et graisses

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Le lait de vache contient trois fois plus de protéines que le lait maternel. Ce surdosage, le nourrisson devra l'éliminer d'où un surcroît de travail pour son organisme. Par ailleurs, cet excès de protéines irrite et fragilise la muqueuse intestinale. Il favorise le développement d'une flore microbienne inadaptée. Certains enfants (1 %) vont réagir de façon allergique à l'égard de ces protéines inconnues (troubles digestifs, infections ORL à répétition, asthme, eczéma). Le lait maternel au contraire favorise une flore intestinale à lactobacilles bifidus qui protège le nourrisson contre les bactéries pathogènes.
Il contient une fois et demi plus de glucides que le lait de vache. Parmi eux, le lactose comme dans le lait de vache, mais aussi des oligosaccharides, lesquels participeraient au développement de cette flore microbienne bien adaptée.

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